samedi 17 mars 2012

Alive and Teaching

(Désolée pour les messages qui se font attendre. J'ai Internet de loin en loin et peu de temps pour écrire. Je tente d'y remédier. Quinze jours déjà...)


Voilà donc quelques jours que mes premiers élèves sont arrivés à Bujumbura. Ils sont pour l'instant au nombre de six, tous très gentils mais avec d'énormes différences dans leurs compétences en langue française, ce qui ne me facilite pas la tâche. Ils s'appellent Pierre-Claver, Ferdinand, Philippe, Jean-Pierre, Richard et Ernest, ils ont la trentaine et, pour la plupart, des enfants dont je vous épargne les prénoms... Bon, je vous dis juste mon préféré. Jospin Brown.

Bref, je m'éloigne. Tous les matins je me lève à 6h15 (Oui madame !), Appolinaire passe me chercher et j'arrive à l'école vers 7h30, l'heure du salut au drapeau. Si tout se passe bien, le cours commence une poignée de minutes plus tard. Dans la pratique, je commence vers 8h.

Après une évaluation initiale de leur niveau, j'ai réparti les élèves en deux groupes : un groupe de deux vrais débutants et un groupe de niveau intermédiaire à avancé. Pendant quatre heures, je jongle entre les deux, je donne des exercices aux uns pour passer du temps avec les autres, et ainsi de suite. Je négocie actuellement pour dégager les niveaux plus avancés et les prendre seulement de temps en temps afin de me consacrer aux débutants.

J'attends encore des élèves des pays voisins mais vu l'inorganisation ambiante, personne ne sait quand ils arriveront, ni même qui ils sont. Les personnes qui s'occupent de la scolarité sont agréables, prêtes à coopérer mais il semble juste qu'elles aient oublié de préparer mon arrivée. La salle de classe a bien été repeinte mais personne n'a songé à acheter de cahiers. Chaque jour apporte donc son lot de nouvelles frustrations... bien vite estompées par le sentiment d'avoir réussi sa matinée de cours.  

4 commentaires:

  1. Si tes élèves ont des enfants ds l'année, tu pourras leur proposer Black Hollande, c'est mignon pour un bébé, non ?

    Avant que tu ne partes, on n'avait pas parlé de faire tes cours à même le sol puisque tu n'aurais pas de cahier là bas? :-)

    Bises

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  2. Hé hé bisous au Ferdinand. Un sacré lascar, non ?

    Mymy

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  3. la dernière phrase qui fait tout !

    Pierre tutu, enjoy :)

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  4. Coucou Sarah, chouette blog je me tiens un peu au courant de tes aventures comme ça! Bon courage, bises!!

    Laura (aloha)

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