(Désolée pour les messages qui se font attendre. J'ai Internet de loin en loin et peu de temps pour écrire. Je tente d'y remédier. Quinze jours déjà...)
Voilà donc quelques jours que mes
premiers élèves sont arrivés à Bujumbura. Ils sont pour l'instant
au nombre de six, tous très gentils mais avec d'énormes différences
dans leurs compétences en langue française, ce qui ne me facilite
pas la tâche. Ils s'appellent Pierre-Claver, Ferdinand, Philippe,
Jean-Pierre, Richard et Ernest, ils ont la trentaine et, pour la
plupart, des enfants dont je vous épargne les prénoms... Bon, je
vous dis juste mon préféré. Jospin Brown.
Bref, je m'éloigne. Tous les matins je
me lève à 6h15 (Oui madame !), Appolinaire passe
me chercher et j'arrive à l'école vers 7h30, l'heure du salut au
drapeau. Si tout se passe bien, le cours commence une poignée de
minutes plus tard. Dans la pratique, je commence vers 8h.
Après une évaluation initiale de
leur niveau, j'ai réparti les élèves en deux groupes : un groupe
de deux vrais débutants et un groupe de niveau intermédiaire à
avancé. Pendant quatre heures, je jongle entre les deux, je donne
des exercices aux uns pour passer du temps avec les autres, et ainsi
de suite. Je négocie actuellement pour dégager les niveaux plus
avancés et les prendre seulement de temps en temps afin de me
consacrer aux débutants.
J'attends encore des élèves des pays
voisins mais vu l'inorganisation ambiante, personne ne sait quand ils
arriveront, ni même qui ils sont. Les personnes qui s'occupent de la
scolarité sont agréables, prêtes à coopérer mais il semble juste
qu'elles aient oublié de préparer mon arrivée. La salle de classe a
bien été repeinte mais personne n'a songé à acheter de cahiers.
Chaque jour apporte donc son lot de nouvelles frustrations... bien
vite estompées par le sentiment d'avoir réussi sa matinée de
cours.
Si tes élèves ont des enfants ds l'année, tu pourras leur proposer Black Hollande, c'est mignon pour un bébé, non ?
RépondreSupprimerAvant que tu ne partes, on n'avait pas parlé de faire tes cours à même le sol puisque tu n'aurais pas de cahier là bas? :-)
Bises
Hé hé bisous au Ferdinand. Un sacré lascar, non ?
RépondreSupprimerMymy
la dernière phrase qui fait tout !
RépondreSupprimerPierre tutu, enjoy :)
Coucou Sarah, chouette blog je me tiens un peu au courant de tes aventures comme ça! Bon courage, bises!!
RépondreSupprimerLaura (aloha)