vendredi 28 septembre 2012

Amahera

La monnaie burundaise étant en constante dévaluation, les pièces qui circulaient avant n'ont presque plus cours tant leurs sommes sont devenues dérisoires. Seules les pièces de cinquante francs se trouvent encore, très pratiques pour gratter les codes secrets des unités téléphoniques qui se présentent sous la forme des jeux à gratter.

Nous utilisons donc presque exclusivement des billets, allant de 10 à 10.000 francs, cette dernière somme équivalant à plus ou moins 5,50€ selon le taux de change. Ces billets circulent dans toutes les mains, sont bien souvent déchirés, parfois scotchés voire même raccommodés avec un fil en plastique, on essaye alors de les refiler au plus vite, avant qu'ils ne se dissolvent dans nos poches. Certains sont humides, toujours une agréable surprise quand on les prend en main. Mais le pire...

L'autre jour, je parlais de cette odeur des ndagalas qui restera le souvenir olfactif du Burundi. Tout le monde m'a répondu que pour eux, l'odeur numéro 1 resterait celle des billets burundais. L'argent n'a pas d'odeur, qu'ils disaient...

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